Le jeûne dans la médecine

Depuis plus d'un demi siècle, aux Etats-Unis, en Allemagne et en Russie, les médecins multiplient les recherches et testent cette pratique peut courante. Plusieurs études ont suggéré les bienfaits de la privation calorique sur la santé, bousculant les dogmes de la médecine conventionelle.

  • Le premier à avoir démontré les vertus thérapeutiques du jeûne est le Dr Edward Hooker Dewey, en 1877. Ce médecin américain a soigné son propre fils, atteint d'une diphtérie (angine très virulente). Il ne pouvait plus s'alimenter et était donc incapable de prendre le traitement prescrit. Son père le laissa faire, puis s'aperçut que son état s'améliorait au fur et à mesure, jusqu'à sa guérison totale. Le Dr Hooker Dewey en a donc conclu que l'absence de nourriture pouvait être à l'origine de sa guérison.
 
  • En 1880, c'est le second médecin américain Henry Tanner qui relève le défi trouvé dans la presse du Dr Hammond de ne plus s'alimenter. Il parvient à tenir 42 jours, sous les yeux ébahis de ses confrères. Le médecin constate alors que ses douleurs gastriques et ses rhumatismes ont disparu.
 
 
  • Le troisième médecin est l'allemand Otto Buchinger. En 1917, il était atteint de rhumatisme articulaire aigu, qui l'a rendu complétement invalide. Il s'est entièrement guéri grâce à deux cures de jeûne encadrées par d'autres de ses confrères. C'est ainsi que le Dr Buchinger s'est fait une place dans l'histoire du jeûne médical. Il a créé la clinique Buchinger au dessus du Lac de Constance. 2000 personnes y séjournent encore chaque année.

 

 

  • Enfin, le quatrième médecin est le psychiatre Yuri Nikolaev. Confronté à un patient prostré qui refusait de se nourrir, il a décidé de laisser agir l'instinct du malade. Contre toute attente, il a pu remarquer une nette amélioration de l'état du malade en seulement 15 jours. Surpris par les résultats du traitement, Nikolaev a continué à expérimenter cette méthode. Le succès à dépassé les prévisions. Il a traité 8000 cas : des schizophrénies, des syndromes obsessionels, des dépréssions, des phobies, etc. Il a noté une amélioration pour 70% d'entre eux.
 
 

 

Ces quatre médecins étaient convaincus que les vertus du jeûne n'étaient pas négligeables. Ils ont bien évidemment tenté d'inscrire le jeûne dans la médecine conventionnelle. Mais le corps médical de l'époque avaient des idées reçues sur le  jeûne car ils n'en comprenaient pas le sens. Seul le ministère de la Santé de Russie a accordé de lancer une campagne de vérification des résultats.