L'action du jeûne sur d'autres maladies

L'asthme bronchique

L'asthme bronchique est une maladie chronique (elle ne peut pas être guérie, seulement contenue). De nombreux patients sont obligés d'utiliser régulièrement des inhalateurs.


Ces cellules noires révèlent la présence d'histamine. C'est elle qui provoque une hypersécrétion, et donc des spasmes bronchiques.


Après 12 jours de jeûne, il n'y a plus d'histamine, les cellules se sont remplies de lipides, les spasmes ont disparu.

7 ans plus tard, sur les 1000 patients qui ont jeûné, l'amélioration a perduré pour 50% d'entre eux, tandis que 15% sont totalement guéris.

 

 

Polyarthrite rhumathoïde

Le jeûne suivi de la diète végétarienne a fait l'objet d'un grand nombre d'essais cliniques sur des patients souffrant d’arthrite rhumatoïde. (4 études contrôlées, incluant au total 143 sujets, ont évalué l'effet d'un jeûne de 7 à 23 jours suivi d'une diète végétarienne.).

Des améliorations à long terme on été observées chez les sujets :

  • Le jeûne a permis de réduire l'inflammation : diminution de la douleur, et augmentation de la capacité fonctionelle.
  • On a constaté une amélioration du fonctionnement du système immunitaire.

 

Mais les études disponibles ne permettent pas aux évaluateurs scientifiques de recommander cette approche.

 

 

Hypertension

Deux expériences ont été réalisées en 2001 par Goldhammer, avec comme objectif d’évaluer l’efficacité d’un jeûne dans le traitement de l’hypertension. Dans les 2 cas, les patients ont consommé uniquement des fruits et des légumes pendant 2 à 3 jours, puis seulement de l’eau pendant les 10 à 11 jours suivants. Ils ont complété le programme par une diète végétarienne d'une semaine. Les patients du premier essai avaient une pression sanguine trop élevée et ne prenaient pas de médicaments. Les patients du second essai n’avaient qu’une pression sanguine limite et ne prenaient donc pas de médicaments. Les résultats des 2 études indiquent une diminution statistiquement significative de la pression sanguine. Mais il faudrait réaliser des études vérifiant si les effets se maintiennent dans le temps afin de pouvoir officialiser l’efficacité de cette méthode.

 

 

Pancréatite aiguë

En cas de pancréatite aiguë, le jeûne est souvent de mise en raison des douleurs et de l'intolérance digestive du patient. Un essai clinique aléatoire réalisé en 1984 auprès de 88 sujets a comparé les effets de 3 traitements : le jeûne complet seul, une combinaison jeûne complet et cimétidine (un médicament visant à réduire la quantité d’acide produit par l’estomac), et la succion nasogastrique (aspiration des liquides de l’estomac à l’aide d’un tube inséré par le nez). Chaque traitement s’est poursuivi jusqu’à ce que le patient ne ressente plus de douleur pendant au moins 24 heures. Le jeûne seul et le jeûne accompagné de cimétidine ont tous les deux donné de meilleurs résultats que la succion nasogastrique. La reprise de l’activité intestinale normale a été plus rapide et la prise d’analgésiques a été réduite. Enfin, il n’y a que le jeûne seul qui a permis de diminuer de façon significative la durée de la douleur abdominale.

 

 

Syndrome de l’intestin irritable

En 2006, une petite étude clinique, réalisée en milieu hospitalier, a évalué l’ajout d’une période de jeûne à un programme de traitement pharmacologique et psychologique chez 58 sujets souffrant du syndrome de l’intestin irritable. Deux groupes ont été créés : un groupe expérimental ayant jeûné pendant 10 jours consécutifs à l’intérieur des 12 semaines de traitement, et un groupe témoin ne recevant que les traitements. Les sujets ayant jeûné ont montré une diminution de 7 des 10 symptômes évalués par l’étude, comparativement à seulement 3 pour le groupe témoin.